Cet article est issu d’une rencontre avec Frank Rocca, ancien champion de moto et de natation, reconverti en entrepreneur à succès multimillionnaire. Il partage ici avec vous ses secrets pour avoir un mental de gagnant en toutes circonstances.

Le mental d’acier de Frank Rocca

Franck Rocca n’était pas vraiment le meilleur élève de sa classe au collège et au lycée. Et s’il a tout de même obtenu un bac, c’est surtout grâce à un gros coup de chance !

Cette expérience lui a-t-elle fait baisser les bras ? Pas du tout ! Quelques années plus tard, il décide de devenir athlète de haut niveau dans deux sports très différents : la moto et la natation. Et il se débrouille pas mal du tout, c’est peu de le dire !  

Vous l’aurez compris, Frank Rocca soigne avec fierté et précision son parcours très… atypique. Après ses années de sportif, le voici reconverti en coach business et infopreneur. Il a fondé plusieurs programmes, dont Propulser®.

Il est aujourd’hui à la tête d’une entreprise de coaching à succès qui a fait de lui un multimillionnaire, l’interview est à découvrir ici.

Oui, Frank Rocca a bien un mental de gagnant ! Vous voulez créer votre propre chemin en vous inspirant de lui. J’ai réuni ces principaux propos sur le mindset du gagnant dans l’article qui suit.

Première question : quelles sont les croyances à développer pour avoir un mental de gagnant ?

N’accepter ni le non ni le premier oui

Selon Frank Rocca, il importe tout d’abord d’être ambitieux, c’est-à-dire de croire en la possibilité de réaliser les choses et de les réaliser de la meilleure façon qui soit. C’est une croyance qu’il formule par la phrase : « Je n’accepte pas le non ni le premier oui. »

Lorsque vous suggérez une nouvelle idée à votre équipe, ou lorsqu’un collaborateur vient vous voir pour résoudre un problème ou vous faire part de ses recherches, ne vous contentez jamais de la solution de repli, qui consiste à dire que « ce n’est pas possible ». Vous devez refuser le « non » !

avoir un mental de gagnant remplacer le non

Pourquoi ? Eh bien simplement parce que cela signifierait ne rien faire. De base, le « non » est ce que vous avez déjà. C’est la situation dans laquelle vous êtes par défaut. Par exemple, vous n’avez pas d’argent et vous en voulez, vous manquez de quelque chose et il vous faut des efforts pour l’obtenir.

Donc le non ne vous avance à rien. Il est simplement l’expression du statu quo.

Au minimum, les personnes qui vous entourent, qu’ils vous aident à gérer votre business au quotidien ou à développer de nouveaux produits, doivent également être préparées à fournir plusieurs options. Il n’est pas suffisant de se jeter sur la première solution ou idée venue.

Cela signifie que pour avoir un mental de gagnant, il faut aussi refuser le premier « oui », c’est-à-dire inciter les autres à explorer les meilleures pistes pour le développement de l’entreprise. Si vous vous appliquez également à vous-même ce principe, vous ne pourrez que faire des progrès dans votre vie.

Tant que vous ne vous arrêtez pas, que vous continuez à avancer et à vouloir créer de nouvelles choses, vous ne pouvez que réussir. Vous êtes même « condamné à réussir ». En fait, vous êtes pris dans un mouvement où il n’y a pas vraiment d’échec, mais plutôt des erreurs dans un processus d’apprentissage.

Refuser la facilitéet être confiant dans le fait que vous pouvez utiliser votre cerveau pour aller plus loin. Telle est donc la première croyance à développer.

Ne s’accorder aucune excuse

Être dur envers soi-même est également important. Cela passe par la discipline. Pour avoir un mental de gagnant, il importe de se mettre dans de saines conditions et être particulièrement honnête et exigeant avec soi-même.

Parfois, vous pouvez vous dire que vous n’avez pas le temps de faire ceci ou cela. Mais est-ce vraiment le cas ? Prenons l’exemple de la nourriture. Êtes-vous obligé de manger mal ? Pour Frank Rocca, la réponse est clairement non !

Vous pensez peut-être que cela ira plus vite de vous cuire rapidement une pizza au four, plutôt que de préparer vous-même un repas sain et équilibré. Mais c’est une erreur d’appréciation, voire une excuse que vous vous donnez. En fait, bien cuisiner peut aller vite.

En réfléchissant un minimum, vous pouvez supprimer le Mc Do pour un plat de poulet, de taboulé et quelques fruits et légumes. Tout cela est simple à mettre en œuvre et ne requiert pas énormément de temps.

En d’autres termes, il faut croire fermement que vous pouvez atteindre vos objectifs à condition de :

  • Le vouloir vraiment ;
  • Être prêt à changer vos habitudes ;
  • Réfléchir aux meilleures façons de procéder.

Hacker son cerveau pour avoir le bon mindset et oser passer à l’action

Hacker son cerveau, cela signifie changer son état d’esprit, transformer ses chemins neuronaux pour en faire des lignes droites, plutôt que des labyrinthes ! Vous pensiez que vous aviez besoin de faire telles et telles actions pour atteindre un objectif ? Ce n’est peut-être pas le cas.

Peut-être que vous vous mettez à vous-même des bâtons dans les roues, ou que vous vous obligez à parcourir un chemin plus long, sans que cela soit forcément nécessaire. Shifter ou hacker son cerveau implique d’abord de dépasser ses craintes, ses biais, ses routines, afin de penser à la voie la plus courte.

Cela a l’air plus compliqué ? Peut-être, mais, encore une fois, c’est surtout parce que vous n’êtes pas habitué à cette nouvelle manière de faire ou bien, alors, que vous avez peur d’atteindre vos objectifs ! En fait, c’est sur cela qu’il faut travailler : oser passer à l’action, en ayant confiance en ses capacités et en assumant ses choix, ses résultats.

Avoir le bon mindset pour réussir

Oui, c’est le moment d’agir !

« Do it now » : faites-le maintenant. Pas dans 3 ans, pas demain. C’est maintenant qu’il faut le faire !

Depuis qu’il a créé sa première formation en 2015, Frank Rocca a travaillé sur ce principe, qui est au cœur de son business model et du principe du Lean Start up.

Proposer quelque chose et laisser le marché valider cette proposition. À partir de là seulement, créer ou véritablement mettre en œuvre ce « quelque chose ».

Ou comme je le dis souvent : « Mieux vaut fait que parfait », c’est-à-dire mieux vaut créer quelque chose au contact avec la réalité que faire les meilleurs plans dans sa chambre, sans jamais leur faire passer l’épreuve de la concrétisation.

Deuxième question : quelles actions ou habitudes faut-il mettre en place pour avoir un mental de gagnant ?

S’écouter, l’une des clés pour avancer dans la vie avec confiance

Souvent, nous ne nous écoutons pas vraiment. Nous pensons répondre à nos véritables besoins, mais ce n’est pas toujours le cas. La plupart du temps, nous nous « voilons la face », plutôt que voir la réalité d’une situation.

Par exemple, lorsque vous êtes en couple, vous tombez dans des routines. Vous vous laissez aller à de mauvaises habitudes, du type « chips — télé ». Vous perdez le physique qui vous rendait attrayant pour l’autre. Et avec ce manque de désir physique, l’excitation s’en va peu à peu.

Comment ne pas tomber là-dedans ? En s’écoutant véritablement. C’est-à-dire en osant prendre le chemin de ce que vous voudriez montrer ou proposer à l’autre, sans peur de l’échec. Régulièrement, nos attentes profondes ne sont pas de l’ordre du « chips — télé », mais c’est simplement la voie la plus facile.

Autre illustration : vous pouvez très bien (principalement si vous êtes entrepreneur ou infopreneur) décider de remplacer une réunion, parce que vous avez une envie subite de faire quelque chose qui n’a rien avoir, que ce soit vous baigner en mer ou toute autre chose susceptible de vous faire du bien.

Bien sûr, vous avez parfois des obligations, des choses à faire. Il ne s’agit donc pas d’être à 100 % dans cette ambiance-là tout le temps. Mais apprendre à s’écouter et à se faire plaisir, c’est une dimension importante de la vie de tous les jours.

Pour Frank Rocca, par exemple, la compétition est de cet ordre également. Pour lui, être champion de moto et de natation n’était pas l’unique but en soi. Ce qu’il recherchait, c’était aussi le plaisir pris dans le sport et la découverte de l’écosystème du sport de haut niveau.

Avec le wakesurf, c’est encore plus vrai. L’idée n’était pas d’être absolument le premier, mais plutôt d’être curieux et de voir jusqu’où il est possible de pousser ses limites, de se mesurer par rapport aux autres dans une perspective exploratoire. Sans grande ambition de victoire.

Savoir quel est l’enjeu de l’action

Attention, car ce qui vient d’être dit ne doit pas faire oublier l’envie de gagner. Même si c’est parfois le plaisir qui prime, l’envie d’être le premier et donc meilleur que les autres demeure intacte, surtout lorsqu’on fait de la compétition.

Dans ce cas-là, il n’est pas question de dire que « l’important, c’est de participer ».

Autrement dit, jouer « pour le plaisir » et « pour gagner » ne sont pas exclusifs l’un de l’autre ; ils se combinent. D’autant plus, je l’ai dit, lorsque vous pratiquez un sport à un niveau professionnel et que vous faites de la compétition.

Un sportif du dimanche pourra dire, en effet : « Oh, j’ai participé, c’est déjà bien. Je me suis bien amusé. » Mais certainement pas un athlète de haut niveau ! Ce dernier doit être convaincu qu’il peut et qu’il veut gagner. Pourquoi ? Parce qu’il passe son temps à s’entraîner en vue de ce résultat.

Frank Rocca, par exemple, s’est entraîné jusqu’à 35 heures par semaine. Dans ces conditions, difficile de jouer seulement pour participer et pour son seul plaisir. Il faut travailler dur et donner tout ce que vous avez. Néanmoins, ces deux dimensions restent présentes : vouloir gagner et y prendre plaisir !

Bien sûr, cela n’enlève rien aux performances et au plaisir du sportif du dimanche qui court ou joue au tennis uniquement pour son bien-être. Simplement, il faut savoir faire la différence de mentalité et de motivation, afin de savoir à quel moment, dans quel cadre vous vous situez.

Dans certaines situations, vous jouerez surtout pour le plaisir, sans réelle ambition compétitive. Dans d’autres, vous jouerez pour gagner, tout en cherchant à vous écouter et à ressentir les meilleures sensations possibles.

Prendre le chemin le plus court pour aller chercher l’information

prendre le chemin le plus court

Reprenons l’exemple du wakesurf. L’ambition de Frank Rocca n’était pas de gagner à tout prix. Comparativement aux champions de la discipline, qui s’entraînent une heure ou plus par jour, lui ne s’était entraîné qu’une douzaine d’heures en six mois.

Impossible, donc, de prétendre réellement rivaliser avec ces athlètes lors de la compétition. Pour autant, le sportif n’en a pas négligé sa préparation. Pour se former, il est allé prendre des cours avec la championne du monde du moment.

Pourquoi ? Parce que c’est le meilleur moyen d’acquérir les compétences nécessaires à une bonne pratique de ce sport. Évidemment, que cette personne soit championne ne fait pas automatiquement d’elle une bonne entraîneuse. Mais l’idée est là : aller chercher l’information où elle se trouve.

Donc, posez-vous la question : « Comment puis-je hacker (ou tout simplement obtenir facilement) la connaissance ? »

Au-delà du sport ou des loisirs, aller chercher la bonne personne qui a la bonne information à un instant T est précieux et peut-être crucial pour votre business. Lorsque vous allez réaliser des recrutements notamment, ou que vous avez besoin d’acquérir des techniques, c’est ce que vous devez faire.

Vous pouvez embaucher un freelance ou un consultant avec une grande expérience du domaine qui vous intéresse. En une journée de consulting, cette personne vous fera gagner 10 ans ! Pensez-y. Être proactif et efficace dans la recherche d’informations, cela fait assurément partie des qualités d’un bon entrepreneur.