On m’interroge souvent à propos de l’infopreneuriat saturé.

N’y a-t-il plus de place en 2023 pour devenir infopreneur ? Est-ce qu’il n’y a pas déjà trop d’acteurs dans trop de domaines pour se lancer aujourd’hui ?

C’est une excellente question. Et ma réponse est non…

Vous voulez en savoir plus ?

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C’est un fait, il y a plus d’infopreneurs aujourd’hui qu’il y a dix ans

Bien sûr, il y a beaucoup plus d’acteurs qu’il y a dix ans. Et cela est vrai pour tous les domaines de l’infopreneuriat. Autrement dit, beaucoup plus de gens viennent en aide aux gens avec du contenu (texte, audio, vidéo, ateliers, événements, etc.) et des formations en ligne.

Par exemple, lorsqu’on regarde ma formation Blogueur Pro, on voit qu’il y a beaucoup plus d’acteurs dans le domaine de la photographie, du jardinage ou de l’apprentissage des langues, par exemple.

Et pourtant, la plupart de ces élèves cartonnent toujours. Il y en a qui arrêtent pour passer à autre chose, mais c’est vraiment une toute petite minorité. L’écrasante majorité des élèves qui réussissent parviennent à se maintenir dans la durée.

Alors, infopreneuriat saturé ? Non, car la demande elle aussi, a explosé !

Parce que oui, il y a plus d’acteurs, mais il ne faut pas oublier qu’il y a aussi de plus en plus de demande, c’est-à-dire de gens qui achètent des formations en ligne. Auparavant, les gens n’avaient pas le réflexe de faire cela ; aujourd’hui, cela devient une chose commune.

Donc, il y a plus d’offres, mais aussi plus de demandes.

En outre, tout cela s’est normalisé considérablement. Il y a dix ans, il était plus aisé de réussir dans un domaine qu’aujourd’hui, mais il était aussi plus facile de se colleter des « haters », des gens qui cherchent à vous démolir en disant que vous êtes un arnaqueur.

Pourquoi ? Tout simplement car la vente de formations en ligne n’était pas encore comprise.

Les gens pensaient et disaient : « Mais pourquoi cette personne vend une formation sur la culture d’orchidées alors que l’information peut être trouvée gratuitement sur Internet ? ».

L’idée paraissait absurde, alors qu’elle est complètement acceptée aujourd’hui.

Entre 5 et 10 % de taux de conversion, cela laisse de la place pour tout le monde

Par ailleurs, il y a autre chose. Même le meilleur infopreneur ne réussira en général qu’à convertir 5 % de son audience en clients, 10 % grand maximum.

Donc avec la meilleure offre du monde, si vous arrivez à faire que 5 ou 10 % de personnes vous achètent votre formation, c’est génial et vous pouvez être fier de vous.

C’est ce qu’on appelle le taux de conversion. 

Autrement dit, 95 % de votre audience ne vous achètera jamais rien, et cela pour un grand nombre de raisons, dont — tout simplement — le feeling. Et cela, c’est la mauvaise nouvelle quand vous vous lancez dans l’infopreneuriat, 

Mais la bonne nouvelle, c’est que vos compétiteurs ont exactement les mêmes problèmes. Il y a des tas de personnes qui suivent certains de vos compétiteurs, mais qui n’accrochent pas à la personne pour différentes raisons et qui ne passeront donc jamais à l’action. 

Cela peut aussi être parce que :

• Ils ne sont pas prêts à ce moment-là ;
• Le produit ne répond pas exactement à leur besoin ;
• Il y a des soucis de communication autour du produit ;
• Etc.

Votre personnalité fait déjà la différence

Je ne dis pas que vous devez faire comme les autres acteurs du marché et jouer les copycats. Cela ne vous garantira pas de recueillir les mêmes parts de marché.

Non, je vous conseille plutôt d’être vous-même.

Le simple fait d’être une personne différente, c’est déjà un facteur différenciant. Vous aurez forcément : 

• une façon de faire différente ;
• des émotions et un feeling différents ;
• une façon de vous exprimer différente ;
• etc. 

Vous allez viser des personnes un peu différentes, qui se reconnaitront davantage en vous. C’est comme ça que vous construirez votre propre tribu, votre audience unique, votre communauté. 

Et la spécialisation, vous y avez pensé ? L’exemple de la photographie

On ne va pas se mentir : le milieu est un peu plus compétitif qu’il y a 10 ans. Mais l’infopreneuriat est-il pour autant saturé ? Voici un argument supplémentaire.

Quand Laurent Breillat — l’un des premiers élèves Blogueur Pro — s’est lancé dans la photographie avec son blog Apprendre la photographie, il n’y avait quasiment personne pour lui faire concurrence dans ce domaine. 

Aujourd’hui, vous n’allez pas démarrer dans le domaine de la photo en faisant comme s’il n’existait pas. Il est là et il y a beaucoup d’autres personnes qui se sont investies dans ce secteur.

C’est certain : il faut en tenir compte.

Et pour autant, comme je l’ai dit, il n’est pas impossible de se différencier en misant sur sa personnalité ET ses compétences particulières.

Il est en effet possible de choisir une spécialisation dans le domaine de la photo.

Par exemple, parmi mes élèves, il y a : 

• Régis qui a développé le blog Auxois Nature, spécialisé dans la photographie animalière ;
• Pauline, créatrice du blog Apprendre la photo de portrait, qui est spécialisée… oui, dans le portrait ;
• Damien, qui s’est spécialisé dans les appareils Fujifilm avec son blog Les Guides Fujifilm.

Vous pouvez, vous aussi, trouver votre niche, le créneau qui n’a pas encore été exploité et cette spécialisation vont automatiquement vous distinguer. 

Vous allez amplifier le phénomène dont je parlais plus haut. Vous parlerez à une partie de l’audience que Laurent a, mais à laquelle il ne s’adresse pas spécifiquement.

Par exemple, quand Damien a commencé son blog sur les appareils Fujifilm, Laurent Breillat était déjà bien installé sur le marché et avait une belle audience.

Mais comme Laurent parle de toutes les marques et n’est attaché à aucune en particulier, il y a des personnes qui ont trouvé que Damien touchait davantage leurs besoins que Laurent.

CQFD 🙂 !

Infopreneuriat saturé… Et demain, alors ?

Plus d’acteurs… Oui, c’est sûr. Mais devinez quoi ? Il y a beaucoup moins d’acteurs aujourd’hui qu’il n’y en aura dans 10 ans !

C’est ce que je dis toujours : 

« Il est facile de se laisser impressionner par les choses qui existent déjà en oubliant de se laisser impressionner par les choses qui n’existent pas encore. »

Donc, plutôt que de faire partie des gens qui se disent : « C’est bon, tout a déjà été créé sur le net, il n’y a plus rien à faire », faites plutôt partie des gens qui vont créer des choses qui impressionneront les autres dans 10 ans !

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Et en attendant, soyez rebelle et intelligent !