Vous êtes tellement nombreux à me la poser, qu’il était grand temps d’y répondre. Pour beaucoup, créer une entreprise à côté de son emploi ou de ses études semble insurmontable. Cependant, avec de bonnes stratégies et un bon mindset, vous pouvez tout à fait créer un business à côté d’une activité déjà existante. Connaissez-vous l’état d’esprit « Lean start-up » ? C’est justement ce que je souhaitais aborder avec vous. Grâce à cette méthode, vous pourrez en apprendre davantage sur le potentiel de votre idée. Ce qui vous permettra de ne pas gaspiller votre énergie, votre temps, et surtout, votre argent.
L’état d’esprit « Lean start-up », c’est quoi ?
Je vous ai déjà donné un petit aperçu dans l’introduction, mais il est préférable d’aller plus en profondeur afin que vous compreniez mieux ce concept. Comme vous le savez sûrement, beaucoup de personnes pensent avoir l’idée du siècle. Du coup, ils passent des mois et des mois à travailler sur leur projet, mais sans résultat.
Comprenez bien que vous aurez beau connaître de nombreuses stratégies et des méthodes de productivité, cela ne vous avancera à rien, notamment si vous bossez sur un projet où tout le monde s’en fout. Alors au lieu de créer, de peaufiner un produit dans votre chambre pendant des années, vous devez d’abord faire en sorte de créer un produit minimum viable. Bien sûr, veillez tout de même à ce qu’il puisse se vendre et apporter de la valeur. Adopter l’état d’esprit « Lean start-up » est donc très important, car il vous permettra de tester votre idée sur le terrain assez rapidement.
Après tout, avoir des idées, c’est bien, mais gagner de l’argent avec, c’est mieux. Et au moins, en appliquant ce principe, vous saurez si votre idée tient la route ou non, le tout sans vous épuiser à la tâche. Ce qui est un excellent point quand on veut créer une entreprise à côté de son emploi ou de ses études.
Comment j’ai appliqué la méthode « Lean start-up » pour monter mon premier business ?
Vous l’aurez compris : vous devez donc trouver un moyen afin de tester votre idée le plus rapidement possible, avec le minimum d’argent, de temps et d’énergie. Pour vous éclairer, je tenais à vous faire part de mon expérience personnelle. Car oui, j’ai moi-même appliqué cette méthode, notamment pour créer mon premier business à 19 ans.
À l’époque, il m’était déjà inconcevable de me jeter dans la gueule du loup, sans avoir tâté le terrain. Eh oui, jamais je ne me serai lancé dans ce pari un peu fou, c’est évident. Cette phase de test m’a été très utile, car grâce à elle, j’ai pu récolter toutes les données nécessaires pour prendre confiance en mon projet.
Pour tout vous dire, à mes 19 ans, j’étais un véritable geek, mais il y a pire : je n’osais même pas parler aux filles, j’étais bien trop timide. C’est pourquoi, j’ai décidé de me plonger à fond dans l’informatique. Les raisons à cela sont très simples : primo, je trouvais ce monde fascinant et deuxio, cette activité ne me demandait pas vraiment d’interactions humaines. Bref, cela me correspondait parfaitement.
Avec quelques amis proches, nous nous sommes rendu compte qu’il y avait pas mal de personnes qui venaient vers nous afin de résoudre des problèmes. Pour eux, il était difficile d’y faire face, mais pour nous, c’était tout simplement un jeu d’enfant. C’est donc à ce moment-là qu’on s’est dit : « BINGO, on peut sûrement gagner de l’argent avec ! »
La confirmation du potentiel de mon idée de business
Nous nous sommes donc rendu compte du potentiel de notre projet. À cet instant, nous avions donc deux approches possibles :
- La première, nous faisions une étude de marché, un bilan prévisionnel sur trois ans, on essayait de convaincre des investisseurs, etc. Mais il y a tout de même un problème majeur avec cette stratégie. En effet, elle demande un travail considérable en amont ;
- Le deuxième, nous pouvions faire un test afin de voir si notre idée tenait la route. Ainsi, nous saurions si ça valait réellement le coup de s’investir ou non dans ce projet.
Comme vous l’aurez deviné, nous avons tout de suite écarté la première solution. Après discussion, il nous semblait intéressant d’investir un peu d’argent afin de passer une petite annonce dans un journal local. Eh bien, pour tout vous dire, le succès fut au rendez-vous, car avec seulement 10 francs d’investissement, nous avons réussi à gagner pas mal d’argent, soit 5 000 francs de chiffre d’affaires.
Un test loin d’être parfait, mais très efficace
Bon, pour ne rien vous cacher, notre test était loin d’être parfait, loin de là. Pour vous donner un aperçu, nous n’avions même pas de structure juridique. En gros, nous faisions ça au black. Bien sûr, je ne vous conseille pas de suivre cette voie, notamment car vous avez maintenant la possibilité de créer une micro-entreprise. Mais quoi qu’il en soit, ce test était meilleur que le fait de perdre son temps à faire des plans sur la comète dans sa chambre.
J’espère que cette petite histoire vous a fait prendre conscience de l’importance de tester votre idée sur le terrain assez rapidement. Vous pourrez gagner énormément de temps, ce qui vous permettra plus aisément de créer votre business à côté de votre emploi ou de vos études. Et puis de nos jours, nous avons Internet, un outil formidable. Grâce à lui, vous pouvez tout faire, sans même bouger de chez vous. Par exemple, vous pouvez faire un peu de pub Facebook et/ou créer une page de vente alors que votre produit n’est pas encore créé.
Tim Ferriss a testé l’état d’esprit « Lean Start-up »
D’ailleurs, Tim Ferriss (auteur du livre, « La semaine de quatre heures ») a déjà testé l’intérêt d’un produit avec cette méthode. En fait, il faisait des pubs sur Google Ads avec une page de vente, alors qu’il n’avait pas encore de produit. Les gens cliquaient sur « acheter », mais en fait, ils pouvaient seulement mettre leurs coordonnées. Ainsi, Tim Ferriss pouvait les prévenir dès la sortie du produit en question.
Du coup, il passait uniquement à l’action s’il voyait que son offre suscitait un réel intérêt. C’est donc une excellente manière de prédire le futur. Bien entendu, si vous adoptez ce principe, faites-le toujours de manière éthique en annonçant à votre audience que votre produit n’est pas encore disponible. Cela vous permettra, encore une fois, d’éviter de gaspiller votre temps pour rien.
Bon ok, il est évident que cette stratégie ne se connecte pas à tous les projets. Mais même pour des projets qui sont extrêmement lourds, il est possible d’appliquer des éléments de cette philosophie afin de tester certains aspects de votre idée. Je vous invite à tenter l’expérience aussi vite que possible.
Et vous, avez-vous d’autres astuces pour lancer un business, tout en ayant une activité à côté ? Si oui, je vous laisse me partager tout ça dans les commentaires. N’hésitez pas également à me dire ce que vous pensez de la méthode « Lean start-up ». Vous semble-t-elle viable ? C’est toujours intéressant d’avoir votre point de vue. Et si vous souhaitez aller plus loin, découvrez dès maintenant comment atteindre vos objectifs en créant des process.
Je n’ai pas encore fini tout le livre (p.190} qui est un bon pavé plus de 550 pages. Sur ce début, il y a 20% de choses vraiment intéressantes qu’on ne trouve pas partout, c’est vrai. Quelques coquilles orthographiques aussi (c’est pourtant la 2e version). Mais je suis surtout déçu que certains renvois à ses pages web soient introuvables (ex. https://olivier-roland/sage-montagne). Sinon la lecture est aisée, et plutôt motivante. On accroche bien.